Alors que la Loi Sapin 2 et en particulier l’article 21 bis, ont été définitivement adoptés le 8 novembre 2016, l’inquiétude grandit chez les épargnants français, et notamment ceux détenant un patrimoine important en assurance-vie.
Pas de panique ! En suivant nos recommandations, les épargnants seront en mesure de protéger leur patrimoine, souvent fruit du labeur de toute une vie.
Voici 4 recommandations simples et efficaces. À suivre sans hésiter et à adapter selon le cas de chacun.
Le seul placement dans le viseur des députés est le fonds en euros des contrats d’assurance-vie. Et pour être précis, il s’agit surtout des fonds en euros dits classiques, ceux contenant pour l’essentiel des obligations d’Etats dont les rendements se sont effondrés depuis 5 ans, qui ont rapporté 2,25% en 2015 et qui devraient passer sous la barre des 2% en 2016.
Deux mesures sont prévues par l’article 21 Bis de la loi Sapin 2 :
La première mesure inquiète les épargnants, car elle donne le sentiment que les compagnies d’assurance-vie seraient en mauvaise santé, ce qui n’est absolument pas le cas. Cette mesure, expliquent les Autorités, a pour vocation à prévenir un risque systémique en cas de remontée brutale des taux.
D’une part, le scénario d’une remontée brutale des taux est improbable à nos yeux.
D’autre part, si tant est qu’un risque systémique venait à se déclarer à l’avenir, une telle mesure, de protection des assureurs et des épargnants, in-fine, aurait de toute manière été prise par les Autorités.
La solution préconisée pour continuer à investir sur des fonds en euros, bénéficiant de la garantie en capital et de l’effet cliquet (les performances acquises le sont définitivement), est de choisir d’investir sur des fonds en euros immobiliers, dépourvus d’obligations d’Etat et avec une dominante en immobilier d’entreprise. Ces fonds euros immobiliers conservent des niveaux de rendements attractifs et au dessus du lot.
2 fonds répondant à cette dynamique, ont retenu notre attention :
Ce serait la pire chose à faire !
Il convient de bien distinguer les fonds en euros, dans le viseur de la Loi Sapin 2 et l’enveloppe fiscale de l’assurance-vie au sens large, qui peut inclure toutes sortes de placements financiers, notamment en Unités de compte et qui ne sont pas concernées par les mesures de l’article 21 Bis de la Loi Sapin 2.
Clôturer vos contrats d’assurance-vie à cause de la loi Sapin 2 serait non seulement une erreur, mais surtout effacerait l’avantage fiscal acquis par les épargnants.
Ce ne sont pas les contrats d’assurance-vie qui sont en péril, ou dans le viseur des autorités, mais seulement les fonds en euros, d’ancienne génération.
La seule sécurité qui vaille est celle du respect de la règle de la diversification (entre immobilier, actions, obligations d’entreprises). En effet, la loi Sapin 2 a le mérite de faire prendre conscience à de nombreux épargnants, que la diversification est la seule stratégie patrimoniale efficace sur le long terme.
De façon générale, nous recommandons effectivement de répartir ses avoirs, selon le profil de risque de chacun, selon l’âge notamment par rapport à celui de la retraite, et selon les besoins (revenus complémentaires immédiat ou futurs, transmission, réduction de la fiscalité…)
Pour faire simple, voici deux profils et deux propositions différentes :
Enfin, la bonne astuce du moment, est de profiter des taux d’emprunts extrêmement bas pour acquérir, par exemple des SCPI à crédit. Le but de l’opération est de développer la taille de votre patrimoine en faisant financer celui-ci par les rendements attractifs dégagés par les loyers de vos SCPI.
Le monde économique est soumis à de fortes pressions, les taux très bas voire à zéro, bouleversent les lois de l’économie mondiale.
Dans ce contexte, l’arrivée de la loi Sapin 2 ne fait qu’entériner ce que les CGPI soutiennent depuis plusieurs années ; il faut orienter son épargne vers des solutions patrimoniales originales, dynamiques, diversifiées, souples mais également peu chargées en frais, car lorsque les rendements sont faibles ou baissent, le niveau de frais ne doit pas dépasser 1,5%.
Pour savoir si votre épargne est exposée aux risques de la Loi Sapin 2, faites faire un audit patrimonial gratuit par un conseiller en gestion de patrimoine proche de chez vous.